J’aborde le verre comme étant un liquide qui a une personnalité, une mémoire et même parfois une manière de manifester son mécontentement envers mes efforts à le discipliner. Un des aspects que j’exploite est la «marque de froid» qui est provoquée par l’introduction d’une surface très froide au verre chaud. Ces ridules évoquent la notion de symétrie auto-organisée qui est présente dans une majorité de motifs dessinés par la nature.

Je travail la lumière comme une matière à part entière prenant une place essentiel à la réalisation de mes pièces. C’est d’abord en imaginant la réactions de la lumière que je conçois mes pièces de verre. Puis, la lumière traversant la pièce de verre, deviens le pinceau dessinant formes et traits.

Au cours des dernières années, j’explore la relation entre le verre et la lumière à travers le procédé de développement photographique argentique. À travers mes recherches j’ai découvert la technique du collodion humide. Cette technique ancestrale qui fait du verre une matière réceptrice photographique, dirige ma création artistique actuelle vers un chemin novateur.